Francois Piquet, art contemporain, Guadeloupe

     
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  www.francoispiquet.com  
     
   
       
 

Art communautaire, social et utopique

 

Utopie de la libération - Opus 1 : le pouvoir
VideoHD, 6min38, 2014

Utopie de la libération - Opus 2 : l'étranger
VideoHD, 4min56, 2015

Utopie de la libération - Opus 3 : la race
VideoHD, 8min02, 2016

Utopie de la libération - Opus 4 : la réparation

VideoHD, 9min55, 2018

   
       
 

Utopie de la libération - Opus 1 : le pouvoir from Francois PIQUET on Vimeo.

       
 

Utopie de la Libération - Opus 2 : L'etranger from Francois PIQUET on Vimeo.

       
 

Utopie de la Liberation - Opus 3 : la race from Francois PIQUET on Vimeo.

       
 

Utopie de la libération - Opus 4 : la Réparation from Francois PIQUET on Vimeo.

       
       
      Utopie de la libération
 

Art communautaire, social et utopique

 

"J'aurais voulu que les gens puissent enlever leur peau, et que sous leur peau il y ait quelqu'un d'autre. C'était compliqué, alors j'ai choisi d'utiliser la métaphore de la camisole, comme une peau sociale."

       
 

Communal, social and utopian Art

 

"I would have liked people to remove their skin, and that under their skin there would have been someone else. Obviously, it was difficult, thus I decided to use the metaphor of the straitjacket as a social skin."

"Utopia of liberty"- English pdf
       
       
  Une communauté choisie   Lorsqu'il propose aux personnes qu'il rencontre (lors d'une exposition, d'une fête, ou fortuitement) de participer à cette vidéo, Francois Piquet leur propose d'intégrer une communauté. Pas une communauté subie (du fait de ses origines, de sa couleur de peau, ou de toute autre critère d'élection communautariste), mais une communauté choisie, désirée, reposant sur un seul critère : formellement, ceux qui participent à cette vidéo, et plus largement ceux qui choisissent de s'enlever la camisole. En connaissance de cause.
       
  Une mise en abîme utopique  

Se libérer du costume social subi (*), ou accepté de façon plus ou moins contrainte, est bien sûr une utopie. On peut souhaiter se libérer du catalogue dans lequel on se trouve fiché, des stéréotypes de construction du regard des autres, et de la perception de l'image de soi qu'ils induisent. Mais il est difficile d'envisager la refonte totale de ces systèmes de lectures, cercles vicieux de classement social.
Cette utopie de la libération peut cependant être choisie, vécue, pratiquée, expérimentée pour un cours instant, localement. "Think global, act local".
Lorsqu'ils endossent les camisoles, les participants expérimentent physiquement la gêne, la contrainte, l'empèchement. Ils ressentent aussi le soulagement qui suit la fin de cette oppression momentanée. Ils font acte de libération. Ils enlèvent leur peau, publiquement. Ils le manifestent. Et vous pouvez les rejoindre.

Le procédé performatif utilisé pour la prise de vue est bien sûr ensuite passé à la moulinette de la mise en communication, inévitablement.
L'utopie réintègre le catalogue des formats visibles, des choix de mises en forme. Mais dans un retournement de situation, le besoin de communication réussie et conforme se retrouve au service de l'utopie : le trucage de la double camisole (mensonge destiné à servir le propos utopique), l'illusion désirée du raccord parfait devient critère unique de montage. L'ordre des participants (qui succède à qui dans la vidéo) est ainsi dicté uniquement par leur gestuelle, échappant ainsi à toute classification communautariste (âge, couleur, lieu, etc).

Le goût des rencontres. C'est l'impression que donne le visionnage de cette vidéo. La curiosité de connaître le suivant, son comportement, sa personnalité, sa singularité. Le reste disparaît rapidement.

Le reste ?
Essayer de décrypter le système de classification (subi ou choisi) de l'artiste, de voir la mise en scène, de prendre en défaut l'utopie.
Les discours, les interviews, les théories de la bande-son, qui finissent par n'être plus que des résonances, des surprises, des farces.
Le fond blanc, le vêtement blanc, l'univers blanc dont se dépètrent les participants, dans cet aller-retour constant entre l'utopie et le format standardisé.

       
  Work in progress  

Ce projet est un "Work in progress", avec l'objectif d'intégrer de plus en plus de personnes à "Utopie de la libération".

Lors des monstrations, la vidéo est projetée en boucle, le son étant disponible à l'écoute par casque audio.
Les camisoles sont pendues sur un ou des cintres, à côté, sur un mur blanc, à côté des masques disponibles pour ceux qui souhaitent participer masqués.
Les personnes qui souhaitent participer à la vidéo, cette communauté utopique, peuvent être filmées sur place par l'artiste, ou un opérateur éventuel. Elles seront intégrées par la suite aux vidéos, pour les présentations ultérieures.

       
 
  Vidéos HD, durée en expansion   Utopie de la libération - Opus 1 : le pouvoir
VideoHD, 6min38, 2014

Utopie de la libération - Opus 2 : l'étranger
VideoHD, 4min56, 2015

Utopie de la libération - Opus 3 : la race
VideoHD, 8min02, 2016

Utopie de la libération - Opus 4 : la réparation

VideoHD, 9min55, 2018
       
    "Utopie de la liberation"- Français
"Utopia of liberty"- English
     


 
       
       
       
   


François Piquet, 169 rue Lethière, 97180 Sainte-Anne, Guadeloupe - +590 (0)590 47 08 94 - +590 (0)690 36 86 24
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