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Black & white women |
These are portraits of real women, or rather a posteriori representations of momentary smashing emotions kept in my mind.
These paintings were made with black glycero on white papers, in a way comparable to Japanese calligraphy (no sketch, each brush stroke leaves an indelible mark).
I struggle, there is consensus between the painting and me, until I do not know. |
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Ce sont des portraits de femmes croisées, où plus exactement des figurations a posteriori de l'émotion ressentie à un moment à leur contact.
Les plus vieilles datent de 1999, les plus récentes de 2005.
Elles sont présentées dans le désordre.
Format identique pour toutes : environ 70x50 cm
Ces peintures ont été réalisées à la glycéro noire sur papier blanc, dans un mode comparable à la calligraphie japonaise (pas d'esquisse, chaque coup de pinceau laisse une trace indélébile).
L'émotion esthétique est primordiale, c'est le big-bang; le plus dur est de la conserver intacte, ligne directrice tout au long de la répartition du chaos et de l'ordre, ligne à haute-tension (quand tout va bien, que le coeur bat) entre le vierge et l'abîmé (du gris infime au noir brillant).
C'est comme peindre in situ, comme la vie, toute action laisse une trace qui conditionne les suivantes; toute touche est surprenante, déconcertante, ratée, jusqu'à la suivante...
La notion de hasard, du non-contrôle, est centrale.
Pour ça, j'utilise un vieux pinceau, de peinture en bâtiment, éclaté, moche, parfois je prends juste une goutte sur un des poils qui dépassent, elle ne se dépose jamais comme je l'avais imaginé.
Je lutte, on s'accorde, la peinture et moi, jusqu'au moment où je ne sais plus.
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