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Réalisée en public lors d'un Symposium de sculpture monumentale ayant pour thème "L'Humanisme et la Renaissance" à Villers-Lès-Nancy, en juin 2013, dans le Parc de Madame de Graffigny, en compagnie d'autres sculpteurs.
Elle revisite "L'homme de Vitruve", célèbre dessin de Léonard de Vinci décrivant les proportions humaines, représentant l'homme qui prend la mesure de l'univers, se libèrant ainsi de la tutelle divine.
A l'heure de l'avènement annoncé de l'anthropocène et de l'humanité 2.0, l'homme contemporain, consultant son smartphone : un raccourci entre l'idéal humain de la Renaissance embrassant le monde, et la réalité contemporaine de l'individu isolé dans un monde aux multiples niveaux de réel, dans une version qui réfute le concept d'homme idéal universel (qui porta les justifications d'une domination coloniale occidentale) et le donne à voir comme un agglomérat de chair chaotique tourné vers la virtualité de ses représentations, tel un Narcisse naviguant entre ses selfies.
Suite à des problèmes familiaux, la sculpture a été réalisée en 6 jours, au lieu des 10 prévus. |
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