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Autres installations |
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Proposer une occupation, une sculpture du lieu, de préférence en produisant sur place, avec les moyens qui en découlent...
Quand vous voulez ! |
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La place du Boeuf & La volière (Darboussier, 2007)
Sur le pont, vous êtes... (MAC 2009)
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La cour nue et en cours d'installation |
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An ba bwa la |
Kréyol Factory backyard |
Installation, techniques mixtes, 340 x 270 x 210 cm, 2009
"
Exposition d'art contemporain", Le Moule, Juin 2009, listé dans le "off" de Art Bemao. |
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Cette installation éphèmère créée in situ est tout simplement née d'une proposition scénographique - présenter une oeuvre dans une courette de 3x3m close par de hauts murs et visible uniquement d'une fenêtre située à l'étage supérieur.
J'ai d'abord pensé à jouer avec la position du spectateur sur le thème "Regarder l'art d'en haut" (*), mais pour cette première expo dans un nouveau lieu d'art contemporain à Moule, il m'a semblé important de ne pas tomber dans l'anecdote ou le trait d'esprit de "l'art pour l'art", et de remettre l'oeuvre à sa place : ancrée, sociale, révélatrice, interrogatrice, provocatrice, dense, risquée, et sincère.
Quelques mois après les 44 jours, "An ba bwa la" présente des faces cachées du formidable mouvement populaire de réappropriation civile, à plusieurs niveaux :
"An ba bwa la", c'est l'endroit où l'on abandonne les encombrants, où l'on soustrait du regard les choses qui nous embarrassent.
C'est un bric-à-brac ambigu d'objets disparates, de références croisées, mêlées, superposées, aux lectures multiples.
C'est là qu'on met les réthoriques qui se voilent la face, les non-dits populistes, les dommages collatéraux du mouvement social.
C'est une mise en scène du point de vue unique, de la vision partisane d'une réalité complexe (**).
C'est une vision violente et dramatique d'une société handicapée du sacrifice d'une part d'elle-même.
C'est un clin d'oeil à "Kreyol Factory", entre "usine à gaz" identitaire et outil de construction de la société créole (le mouvement du LKP est littéralement une "kreyol factory").
"An ba bwa la" pose aussi la question de la place de ma création artistique en Guadeloupe.
* Voir la crottede comptoir. "Dans le monde, la merde va toujours du haut vers le bas. L'art, non !"
** Par exemple, que peut-on voir dans la scène de l'effigie humaine faite d'affiches de pub chiffonnées et scotchées ?
Un fétiche de la société de consommation, dont le harponnage par une lutte sociale multi-étendard permet aux fleurs de la Guadeloupe de refleurir ? Un enfant éxécuté pour l'exemple par un dogmatisme stalinien ou identitaire ? Le masque de l'identité africaine sur une jambe de bois ? |
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Le sol de la cour est recouvert de plaques d'aluminium, en faisant un grand miroir.
D'autres plaques peintes laissent apparaître des textes "de réflexions". |
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"Péyi an nou sé pli bel péyi ... nou ni" |
Littéralement "notre pays c'est le plus beau"..."qu'on a" |
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"Ayen pé ké konm avan ... si dié vé" |
"Rien ne sera plus comme avant"..."si Dieu veut" |
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"On sèl pèp, on sèl chimen, on sèl pyé" |
"Un seul peuple, un seul chemin, un seul pied"
Pour avoir la devise de l'UPLG, remplacer "pyé" par "owganizasyon" |
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"Ki yo sé zot ?" |
" Quel "eux" êtes-vous? " Yo = eux, ils, les autres |
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Autoportrait avec Joêlle Ferly, organisatrice de l'évènement |
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La place du Boeuf - La volière - An ba bwa la - Sur le pont, vous êtes... |
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