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Pyé-fè péyi |
Lames de fer tréssées, roches, 2023
370 x 140 x 160 cm, environ 300 kg.
Collection de la ville de Basse-Terre. |
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Cette sculpture croise les notions de peuple et de "faire peuple" chères à la Guadeloupe, avec la dimension historique des fers (et particulièrement de ces lames de métal, utilisées pour le cerclage des tonneaux de rhum et provenant de la friche de l'usine Darboussier, ancienne plus grosse usine des Antilles françaises de traitement de la canne à sucre, sur laquelle est maintenant érigé le Memorial ACTe), et aborde les possibilité de résilience face à cette histoire esclavagiste et coloniale, et la manière dont peut s'ériger une identité guadeloupéenne, qui réunisse de gré et de force les expressions multiples et complexes de ses habitants.
Comme le fromager, arbre mystique, siège de présences spirituelles, Pyéfè péyi présente sur son tronc des épines.
Pour que les arbres portent plus de fruits, il est courant ici de les contraindre ou de les charger de roches (se sentant en danger, l'arbre va chercher à se reproduire).
L'identité créolisée et rhysomique chère à Edouard Glissant n'est pas forcément compatible avec une expression patriotique guadeloupéenne qui cherche à définir et à protéger sa propre essence.
Pyéfè péyi est la dernière des grandes sculpture en lames de fer tréssées de l'usine Darboussier, faute de matériel restant.
J'ai réussi à tresser toutes les lames de fer que j'ai sortir de l'usine, et c'est pour moi la fin d'un cycle de travail de 17 ans sur la formalisation avec ces matériels des traces de l'Histoire dans la société guadeloupéenne, et par extension dans les sociétés créolisées.
Voir "Jean de Souche"
Je suis très honoré qu'elle ait trouvé sa place dans l'espace public de la Ville de Basse- terre. Merci à toute l'équipe de Wian'art, ainsi qu'à la municipalité. |
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" Pyéfè péyi " est un néologisme kréyol, construit à partir de l'expression "Pyébwa péyi" (qu'on pourrait traduire mot-à-mot par "pieds-bois pays", c'est-à-dire "arbre endémique"), et qui pourrait signifier "Arbre de fer de Guadeloupe". |
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"Pyé-fè péyi" |
Woven iron blades, rocks, 2023
370 x 140 x 160 cm, approximately 300 kg.
"Pyéfè péyi" is a Kreyol neologism, constructed from the expression "Pyébwa péyi" (which could be translated word for word as "pieds-bois pays", that is to say "endemic tree"), and which could mean "Iron tree of Guadeloupe".
This sculpture intersects the notions of "people", with the historical dimension of these metal blades, and addresses the possibilities of resilience facing the history of slavery and colonialism.
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Une série emblèmatique et impressionnante |
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Cette série emblèmatique a dèjà fait l'objet d'acquisitions par des institutions aussi importantes que le Memorial ACTe, Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la Traite et de l'Esclavage, ou l'International Slavery Museum de Liverpool (UK). C'est par cette série que François Piquet a initié sa production plastique, en Guadeloupe, directement issue des imprévus de la créolisation et des décalages que la caraïbe peut créer dans les rapports au monde. |
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Les grandes sculptures en lames de fer tréssées |
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Pyéfè Péyi - -Minotaure mawoné - Colonnisations - You&Me - Bèf chapé lizin - Devoir de mémoire - la dette - Caricom - Barbarie, l'humanité mise à sac - Unité Kerviel - Dans un fauteuil - En blanc - |
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Making off |
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Les grandes sculptures en lames de fer tréssées :
Pyéfè Péyi - -Minotaure mawoné - Colonnisations - You&Me - Bèf chapé lizin - Devoir de mémoire - la dette - Caricom - Barbarie, l'humanité mise à sac - Unité Kerviel - Dans un fauteuil - En blanc - |
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